Valdet GALICA est un passionné de la photographie bien connu des habitants de Fontainebleau, et un amoureux de sa forêt domaniale et des animaux qui y vivent.
Ses superbes photos, et reportages, mettent en valeur des sourires en portraits (familles et clichés administratifs), figent les équipes d'entreprise, servant la communication corporate, illustrent les publications sur les réseaux sociaux et chassent la faune de la magnifique forêt de Fontainebleau, lieu d'exception entre landes et chaos rocheux sur plus de 25 000 hectares, à une heure au sud de Paris.
Ce passionné de nature qui n'hésite pas à se lever aux aurores pour capturer des images incroyables de la faune locale avant l'ouverture de son magasin.
Valdet et Léa GALICA vous accueillent dans leur boutique photos Photo-Bellifontaine au 88 Grande Rue à FONTAINEBLEAU.
Un grand MERCI à eux 2 pour leur gentillesse et à Valdet pour notre superbe récent shooting photos autour du Château de Fontainebleau.
Portable Valdet : 06 78 79 73 78
Adresse mail : photobellifontaine@orange.fr
Source : Article de Yoann VALLIER publié le 24 oct. 2021 dans La République de Seine et Marne
De la persévérance, de la patience et beaucoup de talent : le photographe Valdet GALICA fait le buzz avec ses photos animalières prises en forêt de Fontainebleau.
Partir quand le soleil n’est pas encore levé, repérer les lieux où les sangliers, les cerfs ou les renards vivent, se cacher… et attendre le moment magique de la rencontre pour espérer l’immortaliser en photo. Valdet GALICA est un passionné, amoureux de la forêt de Fontainebleau et des animaux qui y vivent. Il y a 31 ans, il quittait l’ex Yougoslavie avec sa femme en tant que réfugié politique.
À l’époque, il est karatéka de haut niveau, et les hasards de la vie le dirigent peu à peu vers le monde de la photo : « j’ai appris le métier auprès de Serge GODARD, je travaillais dans le labo de Rapid Lab à Fontainebleau. Quand la boutique a fermé, j’ai réfléchi à la suite que je voulais donner à ma carrière et nous avons décidé de nous lancer ».
Ouvrir un commerce de développement de photo à l’heure d’internet et du numérique, le choix était osé. Mais il est payant : aux petits soins pour ses clients, et spécialisé dans la retouche photo, son studio de la rue de Ferrare devient vite trop petit. Il s’installe alors rue Grande, et monte en gamme : « nous avons une clientèle fidèle qui vient ici pour la qualité, la polyvalence et les services. On a résisté au Covid et on se diversifie, avec de séances de photos de famille par exemple ».
Mais en cette période de brame du cerf, n’espérez pas croiser Valdet dans la boutique au petit matin : « je suis en forêt, tous les matins, et tous les soirs, rigole-t-il. La photo animale, c’est vraiment ma passion. Au début, ça ne plaisait qu’à moi, maintenant c’est différent ».
Différent, oui, car ces clichés rares et d’une grande beauté ont fait de lui l’un des photographes animaliers les plus suivis sur le net : « c’est presque une thérapie pour moi. Je suis en forêt une heure avant le lever du jour, à l’affût. J’observe la forêt et sa faune toute l’année ».
Un jeu de patience et d’observation : il faut, pour capter le moment de la rencontre, être malin et discret. Avec ces moments de grâce, comme lorsqu’il photographie des renardeaux, ou assiste à quelques mètres à un combat de cerfs : « c’est magique, indescriptible… Tellement d’émotion. Pendant le combat, je n’arrivais pas à respirer. Ils étaient vraiment proches, et cela pouvait être dangereux. Quand l’un des deux perd, il part en courant, malheur à moi si je suis sur son chemin ».
Pour réussir un tel cliché de la huppe fasciée nourrissant ses petits, Valdet a dû faire preuve de persévérance. « C’est un animal très farouche, explique-t-il. J’avais repéré dans quel secteur elle vivait et j’ai fini par trouver son nid. Pour réussir à capturer le moment où elle les nourrit, il faut faire de l’affût. Il était 6 heures du matin au mois de mai. J’y suis allé dix jours de suite pour avoir cette image. Il faut que la lumière du soleil coïncide avec le moment du nourrissage, et être au bon endroit. C’est un timing de 10 minutes, pas plus. »
Un risque qu’il prend sans hésiter, car les photos et vidéos sont à couper le souffle et font figure d’hommage au roi de la forêt : « le cerf, c’est l’emblème de Fontainebleau. Je dis que j’ai rendez-vous avec le Roi. Les gens sont surpris de voir que ces animaux sont tout près de chez nous ». Un privilège de le croiser donc, d’autant qu’en tant qu’observateur avisé, Valdet est inquiet : « je constate tous les ans qu’il y a de moins en moins de biches, tous mes collègues animalistes font la même constatation. La faune ne va pas se régénérer si on continue de trop chasser en forêt de Fontainebleau ».
Des agrandissements et cartes postales sont vendus dans sa boutique ou sur son site internet, et son calendrier est un best-seller. À quand le livre ? « On me le demande de plus en plus, mais je veux prendre le temps de faire les choses bien, que ce soit un bel objet ». Il se donne deux ans pour réaliser ce projet. En attendant, on peut compter sur notre chasseur photographique pour arpenter encore et encore la forêt, et continuer de rendre hommage à sa façon à ses habitants.
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